Historique 

Cet Albigeois 100 % est né le 26 juillet 1911 au 7 place du Palais à Albi. Son enfance, il l'a vécue dans le quartier du Patus-Crémat et sa scolarité à l'école Sainte-Cécile. Très tôt attiré par le sport, il opta, dès 15 ans, pour le rugby, au club et au Stade albigeois. Au début des années 30, il est l'arrière fétiche du Sporting-Club albigeois, surnommé « le Maori » ou « Népia » (nom d'un célèbre All black). Vers 1933, il « passe » au basket-ball. Il y sera tour à tour joueur, entraîneur, arbitre, à l'Espérance albigeoise fondée avec son copain Hubert Janzac. Le reste du temps, il fait du théâtre au sein du Cercle Saint-Salvy qui se produit maintes fois à la salle de L'Idéal (en face du lycée Rascol) et dans des villages du Tarn et de l'Aveyron. Il va aussi prêter main-forte dans de nombreuses kermesses paroissiales. Il s'associe un temps à son ami Jean Vidal dans une section basket-ball de l'USCA. Il a été pendant près de 40 ans au sein du basket-ball, président du comité du Tarn, président de la Ligue Tarn-Rouergue-Quercy, vice-président de la Ligue Midi-Pyrénées. Dès 1944, la paix revenue, il va organiser des matches sur la place du Vigan.

Professionnellement, il a fait la majorité de sa carrière aux Mines de Cagnac, d'abord « au fond » comme ajusteur mécanicien, puis « au jour » comme agent de maîtrise.

Il participe activement à la Libération d'Albi fin août 1944. Auprès de son ami Pierre Maurel il va animer l'Entente sportive albigeoise dans l'organisation de grands événements sportifs (première tournée européenne des Harlems Globe Trotters, meetings d'athlétisme avec Jean Vidal, Tour de France, etc.).

Il finira ses vieux jours à la maison de retraite des Mimosas en s'occupant d'animation et en organisant toujours avec passion les réunions des anciens de l'Espérance albigeoise, de la Jeunesse catholique Saint-Salvy, du troisième âge de La Renaudié présidé par son ami Labatut.Il était médaillé d'or de la Jeunesse et des Sports et chevalier de l'Ordre national du Mérite.

Ayant l'intime conviction d'avoir été toute sa vie durant un homme ouvert à son prochain, « Jules » était l'ami de tous. Il est parti le 19 janvier 1996, fidèle à ses convictions humanistes, la tête dans les étoiles, Albigeois pour toujours